Ladybird, coccinelle en anglais dans le texte – le seul prédateur de la création qui porte bonheur, tout un programme pour une société de production. Des couleurs qui pètent, des idées qui volent et des pucerons qui détalent.
Ladybirds Films affiche une volonté de dépoter les idées reçues en fabriquant des films bille en tête et d’autres qui murmurent à l’oreille, des films qui titillent les zygomatiques et d’autres qui ouvrent sur le monde et ses failles. En bref, la compagnie fait le pari de produire du petit-lait à usage cathodique. Une gageure parfois. Un désir tenace toujours.
À l’origine de Ladybirds Films, il y a Hélène Badinter, l’œil bleu de Sofia qui panote à 360° dès le café. La production est inscrite dans le code génétique de la première Lady. Sa mère d’origine bulgare et son beau-père d’origine algérienne montent des films là où ils se posent, avec passion et bouts de ficelle. Plus grande, c’est tout vu, elle sera productrice. Des auteurs cheminent avec elle depuis la bien nommée La Lucarne de Thierry Augé avec la Sept Arte et FR3, sa première production solo en 1988 primée par la SCAM au Festival Filmer à tout prix. Quelques années plus tard, Welcome Europa de Bruno Ulmer, avec ARTE France, le premier long-métrage documentaire français sélectionné au Festival de Sundance en 2007, et Annie Girardot-Ainsi va la vie de Nicolas Baulieu, le documentaire à trois millions de téléspectateurs sur TF1, pour ne citer que ceux-là.
Hélène Badinter s’engage depuis près de 40 ans à produire des films qui saisissent les multiples visages de notre société. En créant sa propre société de production, elle voulait exprimer son goût des autres à sa manière et avec des associées muées par une même envie de subjectif. Ce vœu fondateur a pris forme en mars 2008 avec Christine Lentz, Sunna Altnöder et Laura Barraud, comparses des premières productions estampillées Ladybirds Films. Comme les années se suivent et ne se ressemblent pas (pas de plein sans délié, pas de naissance sans aménorrhée) et les premières associées originelles parties vers d’autres aventures, de nouveaux visages et de nouvelles énergies sont arrivées pour déployer leur expérience professionnelle et continuer de produire des étincelles et instiller de l’international à tous les étages.
En 2018 est arrivé Jules David, tout droit venu des hauts plateaux aveyronnais, diplômé en gestion, puis en production au sein du master créé par Serge Lalou à Montpellier. Il apprend les rudiments du métier aux Films Pelléas, fait une escale sur les plateaux de tournage et en distribution chez Warner Bros. Après quelques mois aux côtés d’Hélène, il devient producteur associé. En perpétuant l’ADN maison historiquement tourné vers le documentaire de création, il se tourne en parallèle vers le cinéma et la fiction. À ce jour, Jules supervise aussi la gestion de la société. Il a participé au programme de formation Eurodoc 2023.
Lara Orsoni, productrice, a rejoint depuis 2019 Ladybirds Films après des expériences dans le domaine de l’art contemporain et du commerce international dans la production de films aux côtés de Josette Normandeau, à Idéacom International (Apocalypse la paix impossible – 2×45’ et 90’ ; Human +, le futur de nos sens – 5×52’). Elle apporte son expérience et ses envies, en produisant des documentaires dans une perspective internationale. Depuis trois ans, parallèlement à son activité de productrice, Lara est membre bénévole de la Commission Télévision de la Procirep-Angoa, elle a participé au programme de formation Eurodoc 2022 et a récemment intégré le comité de lecture de WéoTV.
Venant consolider cette nouvelle organisation, Hassan Lakdari a rejoint l’équipe en 2021, d’abord comme chargé de développement, puis en tant que producteur. Après avoir étudié le cinéma à l’Université Paris 8 Saint-Denis/Vincennes et reçu une formation au sein de l’ENSAPC (École Nationale supérieur d’Arts de Paris Cergy), il écrit et réalise fictions et documentaires avant de se tourner vers la production, porté par la volonté de produire des films forts, engagés et en résonance avec notre temps.
Ladybirds Films, c’est également Valentine Manissier, qui après 10 années d’expérience en cinéma de fiction est venue apporter son expertise dans l’administration des films et celle de l’entreprise. Sans oublier Martine Pilon-Renié, secrétaire de production, véritable rouage central en place depuis la création de la société.
Tous.tes viennent insuffler un élan, avec leurs idées, leurs envies…
Le compagnonnage de Ladybirds Films se conjugue avec les auteur.e.s, les réalisateur.rice.s, les technicien.ne.s et les stagiaires qui travaillent à nos côtés, sans qui les films n’existeraient pas !
Toujours dans cette dynamique de continuer à se démener pour produire des documentaires à l’image de Ladybirds Films, ouverts sur le monde, inédits et recueillant fréquemment l’adhésion du public et de la profession, la société a ouvert un établissement secondaire à Toulouse dirigé par Jules David où il s’est installé depuis quelques années.
Ladybirds Films est forte d’un catalogue de plus de 85 films (documentaires unitaires, séries, courts-métrages et collections confondues), de rencontres, de projets, de succès critiques, d’audiences et de récompenses. Et, pour ne citer que les principales, un Fipa d’Or dès 2010 pour une des premières productions, Main basse sur le riz de Jean Crépu, record d’audiences en prime avec 1 million de téléspectateurs, un Fipa d’Argent en 2012 pourSous surveillance de Didier Cros et un International Emmy Award catégorie Programmes sur l’art en 2015 pour ILLUSTRE & INCONNU – Comment Jacques Jaujard a sauvé le Louvre de Jean-Pierre Devillers et Pierre Pochart. Ajoutons à ce palmarès Les Scouts d’Al-Mahdi de Bruno Ulmer qui a reçu le Prix du meilleur film au « Cinéma Vérité » International Documentary Film Festival en Iran et sélectionné au Fipa en 2011, le film Toute ma vie, j’ai rêvé…de Christophe Otzenberger primé au Festival de créations télévisuelles de Luchon 2015 avant sa diffusion dans la Case Infrarouge sur France 2, et les multiples récompenses pour Et le bal continue de Gueorgui Balabanov sélectionné au Prix Italia 2015, au Festival Zagrebdox en 2016, au Moldox Film Festival en 2018 et auréolé du Prix du public au Festival du film d’Histoire de Pessac. En 2019 sorti au cinéma, Rendre la Justice de Robert Salis, un long-métrage co-écrit avec Jean-Christophe Hullin, distribué par Jour2Fête et sélectionné au Festival du Film Francophone d’Angoulême, et en 2021 un court-métrage documentaire cinématographique DONOVAN, el limpiador de Louise Monlaü sélectionné aux Emmy Awards en 2022 et à l’AFI Fest de los Angeles, ou encore le court-métrage fiction Mémé de Céline Bailbled, un premier film en tant que réalisatrice, sélectionné à de nombreux festivals et qui reçoit de nombreux prix. En 2022, Si tu tues, appelle-moi, l’ultime film d’Eduardo Febbro qui a débuté sa tournée des festivals en Albanie à l’international Human Rights Film Festival, et en 2023, le documentaire L’archipel du Goulag, le courage de la vérité de Jean Crépu et Nicolas Milétitch sélectionné au Helsinki Education Film Festival International, ainsi que le documentaire Homosesuxels et lesbiennes face au nazisme de Michel Viotte sélectionné au Girona Film Festival.
Ladybirds films, depuis 2008 c’est aussi…
En 2010, Parloirs de Didier Cros, le film Voyage au coeur de l’alcool(isme) de Christophe Otzenberger, les mini-collections documentaires L’amour, un peu, beaucoup, à la folie et La famille, un peu, beaucoup, à la folie réalisées par karine Dusfour.
En 2011, le documentaire Orsay’ de Bruno Ulmer a été choisi par ARTE pour inaugurer sa case Arts et Spectacles du dimanche et Une pieuvre nommée Bercy de Jean Crépu a rassemblé un million de téléspectateurs en prime time sur France 5, une gageure pour un programme d’économie.
En 2012, quatre productions dont un documentaire-fiction L’espionne qui boîte de Robert Kéchichian d’après L’espionne de Vincent Nouzille aux Editions Fayard, une mini-collection documentaire Ras le bol…je quitte la France ! de Jeremy Frey et Albert Lecoanet, Un espion à Pékin documentaire de Nicolas Jallot et Le dernier carré de chocolat de Jean Crépu, sélectionné au Festival Alimenterre à Bruxelles et à Prague.
En 2013, Sex in the World’s Cities (3), nouvel opus et troisième fournée d’une collection documentaire dirigée et réalisée par Marc Jappain, diffusée sur Paris-Première. Une collection qui compte 14 volets et dont la production a commencé en 2009 avec un voyage en 4 parties Sex in the world de Raphaële Benisty (narration Isabelle Motrot), et 3 portraits de femme pour Chérie 25 Martine Monteil – Femme flic au-dessus de tout soupçon de Marie-Christine Gambart, Les dessous de Ladesou et Bernadette Lafont, l’effrontée de Christophe Barraud.
En 2014, parallèlement aux documentaires Paroles d’Algérie de Bruno Ulmer, 7 jours à Kigali, la semaine où le Rwanda a basculé de Mehdi Ba et Jeremy Frey qui reçoit le Grand Prix du Festival Ciné Droit Libre de Ouagadougou ainsi que le Prix du Jury des Jeunes pour les Documentaires de création au FIFDH de Genève, et au film de Jean Crépu Sur la piste des manuscrits de Tombouctou qui fera l’objet d’une Table ronde à l’UNESCO, Ladybirds Films défichent de nouveaux champs narratifs du côté du transmédia.
La société s’engage dans la voie des nouvelles écritures en produisant un serious game avec le studio de production The Pixel Hunt. Le jeu Sauvons le Louvre ! est conçu et fabriqué parallèlement au documentaire de Jean-Pierre Devillers et Pierre Pochart Illustre & Inconnu, comment Jacques Jaujard a sauvé le Louvre Primé aux International Emmy Awards 2015 catégorie Programmes sur l’art et sélectionné à de nombreux festivals.
Le jeu Sauvons le Louvre ! est mis en ligne sur les sites du Louvre et de France Télévisions au moment de la diffusion antenne du film.
En 2016, quatre documentaires viennent compléter le catalogue de Ladybirds Films. Ces conseillers qui nous gouvernent de Jean Crépu, L’idiot international, un journal politiquement incorrect de Bertrand Delais, Le sourcier des temps modernes de Sylvie Boulloud et Nathalie Plicot qui reçoit le Prix du Public au Festival Pariscience et le Prix Spécial du Jury au Festival International du FIFME et sélectionné en clôture du Festival FIFEC et Mongolie, le chaman et l’orpailleur de Anne-Sylvie Meyza et Laurent Chalet.
En 2017, L’important c’est la rose de Déborah da Silva, un premier film diffusé trois fois d’affilé sur France 5, Des trous dans les murs, et un câlin sur l’épaule gauche de Isabelle Brocard avec le soutien de l’association Jade Jeunes Aidants Ensemble.
En 2018, Soixante-huitards de droite de Bertrand Delais, Le retour des frontières de Simon Brunel et Nicolas Pannetier et trois autres films en production : Léo Ferré, un homme libre de Natalie Frassoni et Frédéric Bouvier, Légionnaires de Jean-Christophe Victor et Olivier Bauer, et L’incroyable histoire des tueurs de bactéries de Jean Crépu.
En 2019, Les cerisiers dans la mêlée – Brave Blossoms écrit et réalisé par Charlotte de Champfleury,La Fidélité un court-métrage documentaire de Boris Bincoletto Lauréat du « Brouillon d’un rêve » de la Scam, Courageux un court-métrage de fiction de Romain et Thibault Lafargue Prix du meilleur court-métrage cinéma au festival Polar de Cognac, et un long-métrage documentaire Rendre la justice réalisé par Robert Salis et co-écrit par Jean-Christophe Hullin. Un film sorti en salles le 13 novembre 2019 en pleine crise des Gilets jaunes et présenté en avant-première au Festival du film francophone d’Angoulême. Un film qui continue encore aujourd’hui son parcours dans les salles de cinéma en France et qui a donné lieu à la publication d’un livre aux éditions Calmann-Lévy.
En 2020, viennent compléter notre catalogue Le bel esprit jardinier des Hauts-de-France un documentaire écrit et réalisé par Elodie Trouvé et le documentaire Madame le Général, une femme d’exception écrit et réalisé par Jean-Pierre Brouat. Un court-métrage fiction La proie de Romain et Thibault Lafargue qui a reçu plusieurs prix dont le Prix du BEST THRILLER SHORT au festival de Vancouver et sélectionné au festival Polar de Cognac 2020.
En 2021, le court-métrage fiction de Romain et Thibault Lafargue Entre les tombes qui reçoit le Prix du MEILLEUR THRILLER SHORT au AAB International Film Festival et sélectionné plusieurs fois dans les festivals internationaux, et les documentaires Mères en exil écrit et réalisé par Margaux Bornet & Léonie Samel ainsi que Les français qui n’ont pas inventé Internet de Davide Morandini.
En 2022, des documentaires viennent compléter le catalogue ; Chercheurs d’avenir de Frédéric Schneider, Kaboul-Laon un aller simple d’Olivier Bauer, et Trois femmes venues de l’est de Bruno Deniel-Laurent.
Début 2024 vient s’ajouter les documentaires Aleth et Frank écrit et réalisé par Frédérique Devillez, et Vingt-quatre langues, une Europe de Jean Crépu, ainsi que deux longs-métrages documentaires en développement : Sur les traces d’Idrissa d’Idrisssa Ouedraogo Junior et Yulia ou l’espace des possibles de Bruno Deniel-Laurent.